#réussites : Trois générations de savoir
Pour Mila, l’éducation était si importante qu’elle allait à l’école deux fois par jour – et les fins de semaine. Que feriez-vous si vous arriviez dans un pays avec vos deux fillettes et que vous ne parliez pas la langue ?
Apprendre l’anglais ne fut pas la première chose que Mila Berenchtein fit lorsqu’elle arriva au Canada en 1991, mais elle commença peu après. Elle vint ici pour être avec son mari Mikhail et pour qu’il soit avec ses filles Lily et Olga. Mikhail avait rêvé depuis longtemps d’une vie au Canada, mais quelques années auparavant, cela ne faisait pas partie des projets de Mila.
Diplômée de l’Institut des arts de son Kirghizistan natal, Mila n’était pas uniquement spécialisée en piano, elle enseignait aux étudiants qui voulaient devenir enseignants eux-mêmes. Dans l’ex-URSS c’était une carrière intéressante et respectée.
Mais tout lui sembla perdu lors de l’effondrement de l’Union Soviétique.
« Nous n’avions rien à manger, nous n’avions pas d’eau, » rappelle Mila. « J’ai conservé mon emploi mais je ne pouvais rien acheter avec mon argent. Les magasins étaient complètement vides et tout coûtait très cher. »
Mikhail fut le premier à parti pour le Canada, vivant chez des parents à Toronto le temps de trouver un emploi et un appartement. Quatre mois plus tard, Mila et leurs deux filles le rejoignirent.
« Nous avons atterri de nuit. » se souvient Mila. « Au matin, nous sommes allés dans une épicerie et je fut émerveillée. Je ne parlais pas anglais mais tout le monde me souriait et essayait de m’aider. Je sentais que j’étais enfin arrivée chez moi. »
Un de ceux qui aidèrent Mila fut un travailleur social qu’elle rencontra durant ses cours d’anglais et qui lui parla des régimes enregistrés d’épargne-études. Dès que Mila fut en mesure de redonner des cours de piano à la prestigieuse École de musique de Mississauga, elle commença à épargner pour l’éducation de ses filles.
« Nous étions très préoccupés par l’avenir de nos enfants, » dit Mila. « Nous voulions les aider de notre mieux. »
Lily avait déjà 14 ans, mais Mila ouvrit un régime de La première financière du savoir pour la plus jeune, Olga qui, depuis, a obtenu son diplôme de la Schulich School of Business de l’Université York.
Lily est également une diplômée de York. Elle détient un baccalauréat en mathématiques et en pédagogie, et une maîtrise en mathématiques. Elle a entrepris des études de doctorat. Le reste du temps, elle s’occupe de sa fille Iris, âgée de 2 ans.
À la naissance d’Iris, Mila songea à son éducation et se souvint de La Première financière du savoir. Elle eut le plaisir de recevoir l’appel de Cathy Lea Ohayon, la même représentante en plans de bourses d’études qui avait ouvert un régime pour Mila au nom d’Olga. Même si Lily avait d’autres projets, Mila lui recommanda d’ouvrir un régime offert par La Première financière du savoir pour Iris. « Lorsqu’une chose fonctionne bien, pourquoi la changer, » déclare Mila. « On m’a donné tout ce qu’on m’avait promis. »
Le type d’éducation que recevra Lily dans l’avenir sera très différent de l’éducation qu’avait reçue sa grand-mère, mais l’importance de l’éducation sera toujours la même.