La hausse du coût des études postsecondaires
Le saviez-vous ? Pour un enfant né en 2017, la première année d’université pourrait coûter jusqu’à 29 394 $1… par an ? Aujourd’hui, les familles d’enfants en âge d’aller à l’université et vivant sur le campus dépensent en moyenne 20 300 $ par an, tandis que ceux qui vivent à la maison ou qui ne paient pas pour la résidence et les repas dépensent en moyenne 10 600 $.
Sans surprise, le coût des études postsecondaires est à la hausse. Les droits de scolarité dépassent le taux d’inflation avec des prix à la consommation ayant augmenté de 1,3 % de mai 2016 à mai 2017 alors que les droits de scolarité ont augmentés de 2,8 % durant la même période. Donc, si votre famille s’agrandit, ou si vous prévoyez qu’elle s’agrandisse, vous devez également envisager ouvrir un Régime enregistré études d’épargne (REEE) pour faire croître votre épargne et préparer efficacement l’avenir.
Le coût réel des études postsecondaires
Le coût réel des études postsecondaires de votre enfant dépend en grande partie du programme et il varie en fonction de la province.
Par exemple, les étudiants ontariens qui entrent en sciences humaines ont dépensé environ 6 044 $ de droits de scolarité de premier cycle en 2014-2015, tandis que les étudiants en ingénierie ont dépensé 10 460 $. En comparaison, un étudiant de Terre-Neuve-et-Labrador a pu s’inscrire à un programme pour 2 550 $, près d’un quart du coût de l’Ontario2.
Le coût réel des études postsecondaires ne se limite pas aux seuls droits de scolarité : les frais d’étudiants, les manuels, le logement et le transport s’ajoutent à la facture. C’est peut-être pourquoi la moitié des diplômés du Canada ont déclaré avoir de dettes liées aux études, pour une moyenne de 26 800 $3.
Endettement des étudiants : Une réalité pour bon nombre de diplômés canadiens
60 % des étudiants4 endettés comptent sur le soutien financier de leurs parents, leur famille ou leur conjoint. Pour les parents de jeunes enfants, cela signifie que le moment de commencer à envisager un plan d’épargne à long terme pour les études postsecondaires est dès maintenant.
Même si c’est une bonne idée pour les étudiants de commencer à épargner pour leurs études en travaillant durant l’été ou à temps partiel pendant l’année, la réalité est que les étudiants ont besoin d’un soutien financier. Michaella, étudiante en sciences politiques à l’université de Toronto, affirmait récemment : « C’est une somme d’argent tellement énorme que, d’après moi, aucune personne de moins de 18 ans ne pourrait avoir épargné à ce point ». Un camarade étudiant ajoutait à ce sujet : « j’aurais dû chercher un emploi à temps partiel pour payer mes études, et terminer quand même avec des dettes à n’en plus finir. »
Pourquoi les études postsecondaires valent-elles toujours le coût ?
Après tout ce que nous avons dit, vous pouvez arriver à vous demander si envoyer votre enfant au collège ou à l’université vaut vraiment le coût. Selon les statistiques, la réponse est oui.
Le taux d’emploi est toujours plus élevé parmi les diplômés d’université ou de collège âgés de 25 à 64 ans (82 %)5, une statistique qui va s’avérer extrêmement pertinente alors que la croissance économique et le remplacement des générations au Canada vont créer 5,8 millions d’emplois en 2022, dont les deux tiers exigeront des études collégiales, universitaires ou professionnelles6.
Le fait est qu’épargner pour les études de votre enfant avec un REEE est une sage décision, vous pouvez préparer dès maintenant la réussite de votre enfant.
1 Les projections de La Première financière du savoir sont basées sur
2 http://www.statcan.gc.ca/tables-tableaux/sum-som/l01/cst01/educ50b-eng.htm
3 Canadian University Survey Consortium, 2015 Graduating University Student Survey (juillet 2015)
4 Canadian University Survey Consortium, 2015 Graduating University Student Survey (juillet 2015)
5 Indicateurs de l’éducation au Canada : Une perspective internationale, Statistique Canada (avril 2016) http://www.statcan.gc.ca/pub/81-604-x/81-604-x2015001-eng.htm
6 Tier for Two, Canadian Centre for Policy Alternatives (sept. 2014)